Vivre au Groenland, l’aventure d’une vie

©Simon Hureau

Simon Hureau

Samedi 5 novembre à 14h15 – à l’amphithéâtre
Entretien avec Stéphane Dugast – tout public

À 18 ans, Max a décidé de quitter Marseille pour s’installer sur la côte Est du Groenland. Dans le village isolé de Tiniteqilaaq où il habite depuis trente ans, il a appris des Inuits leur mode de vie particulièrement rude, à l’aune d’une nature aussi magnifique qu’impitoyable. Un parcours quasi-initiatique, fait de moments intimes ou épiques, dont Max a confié le récit à Simon Hureau. Le dessinateur nous raconte cette rencontre incroyable et comment il l’a adapté en bande-dessinée.

Simon Hureau

©Cécile Gabriel

Simon Hureau est né en 1977 à Caen et a publié ses premières pages de BD en tant qu’étudiant aux Arts Déco de Strasbourg. Carnettiste de haut vol, cet auteur-illustrateur caennais aime voyager : Cambodge, Thaïlande, Togo, Burkina-Faso, Namibie etc; et cela se retrouve dans certains de ses livres.
Il publie notamment Palaces, un album très personnel sur le Cambodge, aux éditions Ego comme X ; puis dans les albums Mille Parages et Bureau des prolongations, il aborde ses voyages comme de grandes victoires ou de petites défaites.
A la Boîte à bulles, il publie 3 carnets de voyage Au gré des courants sur le Val de Loire, Kompilasi Komikus sur l’Indonésie et Rouge Himba, qui mêle carnet et étude poussée de la société Himba de Namibie.
En 2020, Simon Hureau écrit l’Oasis (Dargaud), un album sur le développement de la biodiversité au plus près de chez soi, par son expérience, à la fois drôle et sensible, dans son jardin. Enfin, en 2022, paraît Sermilik. Née de la rencontre entre Simon Hureau et Max Audibert, cette BD raconte le choix de vie particulier de ce dernier : quitter Marseille et s’installer au Groenland pour y vivre au plus près de la nature.

Sermilik, Simon Hureau, éd° Dargaud

« A l’époque, les seuls étrangers que l’on pouvait voir s’aventurer jusque-là étaient soit les ethnologues, soit les travailleurs danois. Max n’était ni l’un ni l’autre. Un chasseur du village, Elias, l’accueillit chez lui… Il était arrivé à destination, il n’avait guère plus qu’à reprendre l’apprentissage de sa vie à zéro… Apprendre la langue, bien sûr, fut l’une de ses premières priorités. Et si le langage fut son premier passeport, l’humilité de l’apprenti fut le second. »