Peuples racines, une autre façon d’être au monde

Dimanche 10 novembre à 14h15 amphithéâtre

animation Sarah Petiteau – entretien – public adulte

La recherche de Frederika Van Ingen se concentre sur les passerelles à créer entre notre monde moderne et ces savoirs ancestraux. Dans son essai, elle explore les savoirs millénaires des peuples racines. Pour elle ces particularités indiquent d’autres façons possibles d’être au monde, d’autres modes de relation. Elles traduisent en réalité une connaissance profonde du fonctionnement de la vie, des écosystèmes, et une capacité à s’y inclure que nos sociétés ont perdues. À l’écoute de la Terre depuis leurs origines, les cultures ancestrales des peuples racines portent en elles le sens de ce que signifie « être humain » : faire société pour contribuer aux équilibres de la vie.

Frederika Van Ingen, journaliste et écrivaine, a exploré les thématiques de la médecine, de l’écologie, de la psychologie, avant de découvrir qu’elles étaient réunies avec une grande cohérence dans la vision millénaire des peuples racines. Sa recherche se concentre sur les passerelles à créer entre notre monde moderne et ces savoirs ancestraux.

Et si la terre nous parlait, éd° Les liens qui libèrent

L’ethnologue Sorel Eta évoque au sujet des Pygmées Aka du Nord-Est de la République du Congo leurs talents inouïs pour la “navigation forestière”. Pour l’apprendre, les enfants doivent connaître les essences d’arbres, les lianes pour faire les paniers et les ceintures pour y grimper; mais aussi les espèce d’animaux, leurs empreintes, leurs odeurs, leurs lieux de vie, leurs excréments, leurs pistes, leurs couches, leur alimentation… Ils apprennent également comment ces êtres se relient: tel animal vit auprès de tel arbre, ou vient s’y ravitailler à tel moment de la journée, ou lorsqu’il donne tel fruit.”