L’Enfer de la flibuste

©Youssef Jeihr

Frantz Olivié

samedi 5 novembre à 10h15 – au café littéraire
Entretien avec Christelle Capo-Chichi- public adulte

Frantz Olivié et Raynald Laprise ont étudié et retranscrit les textes d’Etienne Massertie et d’un certain « pilote Charles ». Voici donc un véritable trésor de pirates, non pas de ceux qui se cachent sur les îles dans les romans, mais un trésor de connaissances. Car loin des clichés de la littérature et du cinéma sur la piraterie, ces deux témoignages sont le récit de huit ans d’errance entre le Chili et le Mexique d’un équipage de flibustiers.

Avec ce travail de recherche et d’éditions nous découvrons la vie quotidienne à bord d’un bateau de flibustiers.

Frantz Olivié

Après une formation en histoire, Frantz Olivié cofonde, avec Charles-Henri Lavielle, la maison d’éditions Anacharsis. Depuis maintenant plus de vingt ans, la maison propose au public des livres d’histoire et de sociologie qui posent la question de l’altérité, du rapport à l’autre à travers le temps. En 2016, avec Raynald Laprise, il publie une première version de L’enfer de la flibuste, une recherche historique fondée sur le texte d’Etienne Massertie. En soit, cette pièce littéraire était déjà un témoignage extraordinaire de la vie de flibustier, transcrite par l’un d’eux. Mais en 2017, l’historien Raynald Laprise met la main sur un second témoignage, d’un autre membre du même équipage de pirates, qui complète parfaitement le premier. Tout un travail est à refaire pour augmenter l’ouvrage de ces nouveaux éclairages sur la vie des flibustiers, loin des clichés romantiques qui les poursuivent. En 2021, L’enfer de la flibuste, pirates français dans les mers du Sud reparaît et nous embarque à nouveau pour huit ans de navigation.

L’enfer de la flibuste, Frantz Olivié et Raynald Laprise, éd° Anacharsis

« Nous croyions que c’était la terre ferme, mais il se trouvait que c’était une île, ce qui nous mis fort en peine, parce que nous n’avions ni eau ni vivre, et l’île qui n’était que des rochers brûlés, qui ne manquait avoir ni eau ni bois, ni autre chose quoi qui nous pût soulager. »