dimanche 9 novembre – 18h15 – Espace Aventure
animation Alexandra Jore – public adulte
En 2021 et 2023, après des années à se documenter, Élodie Arrault s’engage dans une aventure de 8 000 kilomètres, de Dakar à Djibouti. Le but de ce long périple à travers le continent africain est de rencontrer les populations et ONG locales qui portent le projet d’une grande muraille verte contre la désertification du Sahel.
En compagnie du dessinateur Joël Alessandra, elle participe aux initiatives locales et leur impact dans la région.
Ce voyage au plus près des vies locales n’est pas sans danger, les guerres et l’instabilité de la région l’obligeant à changer ses plans et ses tracés. Mais cette expérience, racontée en bande dessinée, a profondément enraciné les convictions d’Élodie Arrault sur ce qu’elle appelle “l’humani-terre”.
Vivant entre la région PACA et le continent africain, Élodie Arrault participe à de grands défis sportifs comme l’Ironman, l’un des plus long format du triathlon, et différents ultra trails. Après une carrière dans l’évènementiel, elle obtient son certificat de spécialisation oléicole en 2012.
En 2017, grâce à une bourse de l’ONG la Guilde du Raid, Élodie Arrault s’engage dans un road trip en char à glace jusqu’en Sibérie, en traversant le lac Baïkal.
Elle continue l’aventure sur le terrain de la solidarité internationale avec la Guilde puis avec Bioforce, et obtient un diplôme en coordination d’action humanitaire.
Dadji, de Dakar à Djibouti, à la rencontre de la grande initiative verte panafricaine, éd° Futuropolis
D’Ouest en Est, de Dakar à Djibouti, Élodie Arrault entreprend une épopée d’environ 8000 kilomètres.
À vélo, à pied avec des dromadaires, en bus, et en dernier recours en avion, elle part rencontrer les acteurs du projet le plus ambitieux d’Afrique contre la désertification : la Grande muraille verte, projet qui la passionne et dont elle souhaite devenir l’une des « ambassadrices ». La Grande muraille verte, c’est la réponse de 11 pays du Sahel aux effets du changement climatique et à l’érosion des sols. Bien mieux qu’une muraille, c’est une mosaïque d’écosystèmes verts, productifs et nourriciers qui s’inscrit dans un programme global de développement durable en restaurant 100 millions d’hectares de terres : sécurité alimentaire, protection de la biodiversité, création d’emplois, séquestration du carbone, paix et lutte contre les migrations climatiques.
Après deux ans passés à se documenter, Élodie Arrault prend contact avec les différents acteurs locaux. En 2021 et 2023, pour raconter et contribuer aux initiatives portées par les populations et ONG locales, elle entreprend un voyage à la fois solitaire mais partagé, éprouvant mais heureux, qui va profondément l’enraciner dans ses choix de vie. Ce périple écologique n’a rien d’un voyage d’agrément : le tracé comporte des zones sensibles et déconseillées. L’évolution des conflits amènera Élodie à changer ses plans sur place.
Joël Alessandra a rejoint le périple d’Élodie à plusieurs reprises, pour être au plus juste des paysages traversés dans ses dessins aux aquarelles somptueuses.