samedi 8 novembre – 12h15 – Espace Vagabond
animation Émeric Cloche – public adulte
Situé à l’est du Brésil, Salvador de Bahia est l’une des plus anciennes villes coloniales des Amériques. Fondée par les Portugais en 1549, elle devient rapidement un centre de la culture de la canne à sucre. Le besoin de main d’œuvre en fait une plaque tournante de l’esclavage des populations du continent africain. Point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes, Salvador de Bahia, la métisse, a vu naître une culture afro-descendante qui a imprégné le pays. Sous l’œil du photographe Stéphane Herbert, la capoeira, art martial au caractère complexe et ambivalent, le candomblé, religion qui mêle croyance africaine, amazonienne et catholique et le carnaval, fête populaire grandiose, se dévoilent dans leur esthétique et leur vitalité saisissante.
Stéphane Herbert est photographe depuis une trentaine d’années. Ses sujets de prédilection portent sur des thèmes liés aux civilisations contemporaines. Il travaille sur le Brésil depuis sa rencontre avec Pierre Verger, en 1995, et publie dans des magazines tels que Géo ou Grands Reportages.
Rituels du Brésil, éd° Hémisphère
Salvador de Bahia, cœur du Brésil africain. Malgré des siècles d’oppression, la culture de la société afro-descendante a profondément imprégné la civilisation brésilienne. Le peuple de Bahia, aujourd’hui métissé, en a inventé les rituels : avec la capoeira comme danse-combat ; avec le candomblé comme théâtre sacré ; avec le carnaval comme grand moment d’extase populaire.
Réunis dans un petit ouvrage tout en couleurs et portés par les magnifiques photographies de Stéphane Herbert, trois rituels pour entrer dans le rythme, la magie et l’allégresse de la Baie de Tous les Saints. Trois dynamiques irriguées par le puissant souffle du «axé», l’énergie vitale afro-brésilienne.
Dans un format calepin, un ouvrage d’anthropologie visuelle accessible à tous, assumant une approche esthétique en couleurs.