du 4 au 30 octobre – à La Géothèque – 14 rue Racine 44000 Nantes
du 2 au 30 novembre – à la médiathèque de Bouaye – Place du Marché 44830 Bouaye
Peintre officiel de la Marine depuis 2010, Marie Détrée portraitise avec grâce les différents bâtiments de la Marine Nationale, mais aussi leur environnement naturel et humain. Son travail lumineux et vif, elle l’utilise aussi pour nous embarquer dans la vitalité chatoyante du port de Djibouti. Depuis le bleu de la Mer Rouge, peuplé de navires militaires ou commerciaux, jusqu’au marché grouillant de vie, Marie Détrée saisit délicatement l’éclat du golfe d’Aden.

Marie Détrée est née à Saint-Malo dans une famille de marins.
Après l’obtention de son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle est nommée en 2010 peintre officiel de la Marine (POM) : seules sept femmes sont titulaires de ce titre prestigieux, véritable exception culturelle française, qui existe officiellement depuis 1830.
Grâce à sa nomination de peintre officiel de la Marine, qui lui donne une équivalence de grade et un statut militaire, elle est autorisée à découvrir tous les bâtiments de la Marine nationale qui l’emmènent sur toutes les mers du globe en quelques années de navigation.
Mer de Chine, mer Rouge, mer de Corail, mer du Nord, mer Méditerranée, mer des Sargasses, mer des Caraïbes, golfe de Gascogne, détroit de Gibraltar, canal de Suez, canal de Corinthe, océan Pacifique, océan Atlantique, océan Indien, océan Austral : les embarquements s’enchaînent et sont toujours une source d’inspiration nourrissant ainsi sa culture maritime et sa passion artistique.
En 2022 elle découvre le continent Antarctique et la Terre Adélie à bord du patrouilleur polaire l’Astrolabe.
Elle écrit plusieurs livres sur les bateaux de marines, et illustre plusieurs albums jeunesse. Enfin, en 2023, elle publie chez Elytis “A la poursuite de Djibouti”, un roman sous forme de carnet de voyage inspiré de ses longs séjours dans le pays.

A la poursuite de Djibouti, éd° Elytis
Le 15 décembre 1977, à Djibouti, la terrasse du bar Le Palmier en zinc, fréquenté par les expatriés, est la cible d’un attentat qui fait plusieurs morts. L’acte est officieusement revendiqué par la tribu des Afars, l’une des deux principales ethnies du pays. Jean, 23 ans à l’époque, faisait partie des victimes. Quarante ans plus tard, Henri, son frère, décide de repartir au bord de la mer Rouge pour essayer de comprendre…
À la poursuite de Djibouti est un récit graphique, issu de faits réels, sublimé par le talent de Marie Détrée, peintre de la Marine.